Le Reiki et l'argent

« Aucun homme ne peut servir deux maîtres : car toujours il haïra l'un et aimera l'autre. On ne peut servir à la fois Dieu et Mammon. (Matthieu 6:24). »

 

 

"Mammon, mot d'origine araméenne, signifiant « riche ». Néanmoins son étymologie est obscure. Certains le rapprochent de l'hébreu matmon, signifiant trésor, argent.

  D'autres le rapprochent du phénicien mommon signifiant bénéfice.

  Dans le Talmud, ainsi que dans le Nouveau Testament, le mot « Mammon » signifie « possession » (matérielle), mais il est parfois personnifié comme dans la citation ci-dessus."

 


Cette citation de la Bible que j'ai découvert dans ma boite mail, m'ouvre la porte d'une réflexion personelle sur le rapport à l'argent en ce qui concerne la pratique du Reiki !

 

Doit-on ne rien accepter en échange de tous traitements qui auraient une source spirituelle, ou peut-on simplement proposer un échange de services en contrepartie du temps que l'on a consacré à cette activité, mais qu'en est il de la pratique commerciale et professionnelle du Reiki, sur le fait d'en tirer un bénéfice plus ou moins important qui sera nécessaire à notre subsistance?

Ceci est un vaste sujet qui évolue et change suivant le degré d'implication de chacun dans cette démarche, mais également suivant le niveau de spiritualité que le praticien investi dans le soin qu’il va pratiquer.

 

Je vais tenter d'exposer et de détailler ce sujet en me servant de ma propre expérience.

 

Je pense qu’il y a en fait trois cas de figure qui peuvent se présenter à lui lorsqu'un thérapeute décide de pratiquer ou d'enseigner le Reiki. Ces trois cas diffèreront entre eux en fonction de l’approche qu'il décidera d'avoir concernant cet art. Elle se présentera alors sous ces trois aspects:

 

L’approche spirituelle,

 

L’approche  sociale (et spirituelle)

 

L’approche commerciale (spirituelle et sociale).

 

Elles sont en fait toutes les trois louables, honorables et acceptables si tant est qu'elles soient appliquées et exécutées avec cet élixir divin indispensable dans la pratique du Reiki que l'on nomme "l'Amour".

 

 

 

La première de ces trois approches est spirituelle, c'est ce que l’on peut nommer "le don" elle ne nécessite aucune contreparties ni matérielle ni intellectuelle ni émotionnelle, c'est à dire que le donneur décide de ne tirer aucun avantage ni profit de sa pratique elle doit être faite uniquement par amour de l'humanité et de la vie, le seul plaisir qu'il en retir doit être celui de "servir la vie" et de « transmettre l’Amour universel » il ne doit en aucun cas trouver une autre porte qui lui permettrait de développer son égo par le biais d'une multitude de satisfactions personnelles et de formes de plaisirs plus ou moins pervers et inconscients que  chacun peu méditer en son for intérieur pour en découvrir les signes ou les germes.

(ex: Traiterons nous avec la même joie, la même énergie le même entrain le même amour, une personne âgée grabataire recouverte d'escarres et par exemple notre propre enfant ou la star de nos rêves....ou une personne des plus influente socialement ou politiquement de notre pays...?)

 

Cette approche du soin Reiki est Divine, elle rejoint par son aspect purement spirituel l'action des grands guérisseurs judéo chrétiens dans la lignée de Raphael, Jésus ainsi que de tous les grands saints guérisseurs, ou plus proche de nous des personnages comme Padre Pio, João Teixeira de Faria et même Jean-Paul II dont une guérison miraculeuse (spirituelle) à été reconnue dans son processus de canonisation. 

 

Le détachement l'altruisme et l’amour inconditionnel sont la base et la source de cette pratique et les résultats peuvent en être de l'ordre du miraculeux. Certe, ils ne sont pas aussi spectaculaires pour tout le monde, car je pense qu'ils sont également liés à la pureté de cœur du donneur tout comme à celle du receveur, ainsi qu'au chemin de vie que ce dernier doit effectuer pour son évolution spirituelle. Cette démarche n’a donc aucun lien avec l’argent, et les praticiens ayant cette approche ne demandent aucune contrepartie financière, et si parfois cela se produit, c’est en général pour alimenter des associations caritatives.

 

 

 

La seconde façon d'aborder le soin est sociale c'est alors un acte d'échange. Il implique en général que l'on attend consciemment ou inconsciemment, quelque chose en contre partie du soin donné. Cet échange peut se manifester de plusieurs façons. Soit par une simple reconnaissance (impliquant tacitement une forme de redevabilité, ce qui va satisfaire et gonfler notre égo) soit par un échange de services ou de denrées,  ou bien évidement par l’attribution d’une somme d'argent. Cet échange fera objet d'un arrangement préalable entre les deux parties, ou sera laissé à l'estimation, la reconnaissance et la générosité de chacun. Cette approche permet au donneur de ne pas avoir le sentiment d'être exploité ou utilisé sans aucune reconnaissance pour son travail, cela le motive dans sa démarche d’aider et de soulager les autres, et lui permet de traiter les personnes qui font appel à lui sans aucun ressentiment ni aucune arrière-pensée, qui influeraient négativement sur son action de transmission d'énergie vitale. Cette seconde approche déculpabilise également le receveur qui ne se sent plus par cet échange, redevable vis à vis du donneur et entraine un rapport plus juste entre ces deux personnes. Mais si cette option peut entrainer des sentiments de joie et de satisfaction, elle peut malheureusement également créer de la frustration dans les deux partis. En fonction soit du résultat obtenu, soit de la contrepartie reçue qui ne sont pas à la hauteur des espérences attendues. Le soin deviens dans ce cas, tributaire d'un facteur extérieur qui va influencer son approche et faire naitre des sentiments de comparaisons, des jugements de valeurs, des frustrations entrainant parfois une forme de colère interieure, face à des attentes non assouvies ou une reconnaissance amoindrie. Mais le Maître Reiki sera normalement gérer et dissiper ce genre de situation afin de ne pas en influencer négativement l'action de son soin.

Ici l’argent rentre en compte dans l’échange, mais il n’est pas le moteur de celui-ci, il en est juste l’huile qui lui permet de fonctionner normalement et de ne pas s’enrayer ni s'arrêter.

 

 

 

La troisième approche du soin est la forme commerciale, le soin Reiki est alors effectué à titre professionnel il est donc soumis à toutes les contraintes que cette situation implique.

Il est évident qu'un praticien qui décide de faire de cet art sa profession , sera soumis aux charges professionnelles, locatives, d’assurances , etc...liées à cette démarche. Il sera donc dans l'obligation de demander des honoraires et de traiter un minimum de clients chaque jour, afin de pouvoir payer tout cela et de se dégager un salaire viable.

S'il est acquis que de tels soins seront payants (au tarif que seul le praticien estimera), il va sans dire qu'il seront quand même tenus à une obligation de résultats, tant vis à vis du client, que pour la vie même de l'entreprise, et ceci peut créer chez le praticien du stress, ce  qui va soit le pousser à faire une surenchère sur les besoins du receveur, afin d’avoir un maximum de rendez-vous, et une action énergétique overdosée (heureusement sans danger), ou au contraire si l’affluence de clientèle est là, il risque d'être contraint d'effectuer des séances "bâclées" ou raccourcies. Il sera alors prisonnier de son statut et presque uniquement guidé dans sa profession par le rendement et l'objectif fixé à atteindre. Le soin sera donné dans des conditions pas toujours optimum il sera soumis aux aléas de la vie et de la santé du praticien et de son entreprise.

En contrepartie, son statut de professionnel va lui permettre de se former d'une manière sérieuse et continue, il sera toujours disponible et au service de ses clients, son expérience sera un atout dans l'approche psychologique et intuitive du soin. Son statut rassurera le client qui sera à même de se renseigner sur ses aptitudes ses diplômes ses références. Le client deviens dans cette configuration contrairement aux deux autres, acteur à part entière du soin tant par son état de "client"(coté commercial), que par l'apport financier qu'il représente pour la vie de l’entreprise. Cette option fait directement appel à l’argent, mais dans un cadre légal et professionnel ce qui ne pose aucun problème, que ce soit d’un point de vue éthique ou moral. La seule condition est l’acceptation par le praticien de toutes ces éventuelles contraintes dans la mesure, bien sûr, ou les clients ne se bousculent pas à la porte de son cabinet, car sinon, c’est beaucoup plus facile à gérer à condition bien sûr qu’il ne soit pas avide pour avoir toujours plus de bénéfices.

 

 

 

En conclusion, je pense qu'il faut voir le praticien Reiki comme un artiste et un artisan avec toutes les facettes que ces appellations impliquent. Un artiste peut créer seul dans son atelier ou bien être un professionnel dont le talent est entièrement mis au service des demandes de ses clients. Il deviens alors un artisan. Mais s’il a choisi cette option par amour de son art, son talent n'en sera pas amoindri même si certaines contraintes l’empêchent de se réaliser pleinement et de créer ce qui le touche au plus profond de son âme et de son coeur.

 

Le Reiki est un art spirituel et les êtres qui le pratiquent, des artistes ou des artisans au même titre que tous les autres. Ils sont donc soumis aux mêmes lois et aux mêmes contraintes, leur rapport à l'argent sera donc identique et lié aux mêmes conditions.

 

A votre réflexion

 

Jean-Paul (JPR.Reiki)

 

 

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http://reikilorient.sitego.fr/reiki-et-argent.html

 

Japanese Practices for Relaxation Reiki